Traduire son site e-commerce : 4 pistes pour payer moins cher une traduction de qualité
Votre clientèle se situe en partie à l’étranger, et ça y est, vous avez décidé de vous lancer : afin d’augmenter vos parts de marché, vous avez choisi de faire traduire votre site e-commerce dans les langues parlées par vos principaux clients non francophones. Excellente idée, quand on sait que d’après plusieurs études sérieuses :
- 4% des consommateurs (de 8 pays) signalent qu’ils sont plus susceptibles d’acheter un produit décrit dans leur langue maternelle
- 2% des consommateurs affirment que la possibilité d’avoir des informations dans leur propre langue est plus importante que le prix
- 19% des européens déclarent ne jamais parcourir le web dans une langue autre que la leur
- 42% des européens disent ne jamais acheter de produits ou services dans une autre langue
Internationaliser son site marchand semble donc être un bon investissement, mais cela comporte de nombreuses étapes : héberger à l’étranger, choisir des noms de domaines spécifiques, prévoir des systèmes de paiement adaptés, revoir la chaîne logistique, recruter un interlocuteur natif, etc. La traduction de vos contenus s’insère donc dans ce processus global et est un élément essentiel de votre stratégie internationale. Mais comment faire en sorte de ne pas dépasser votre budget ?
1. Sélectionner les contenus à traduire
Il est tentant de vouloir se lancer avec un catalogue complet et d’attendre des résultats ébouriffants mais la réalité vient souvent toquer à la porte avec un devis qui va être proportionnel au volume à traduire. Il peut être judicieux de se poser la question : quels sont les produits ou familles de produits qui sont les plus populaires à l’heure actuelle auprès de mes clients étrangers ? Ou les mieux vendus en France ? Quels sont ceux qui, à coût de traduction égal se vendent le plus cher ?
2. Optimiser les contenus à traduire
Ceci passe notamment par de la réécriture : par exemple, éliminer dans les CGV des conditions de livraison, paiement et rétractation spécifiques à la France et prévoir une version internationale. Dans le cas d’un catalogue produits, cela signifie dissocier des caractéristiques techniques répétitives de contenus rédactionnels attractifs et personnalisés, et normaliser autant que possible. Ou également ne pas abuser d’images contenant du texte et d’animations flash qui sont toujours plus laborieuses à traiter.
3. Être flexible sur les supports
Votre agence de traduction peut vous proposer différentes stratégies permettant d’optimiser le travail de traduction. Pour un catalogue contenant des centaines ou milliers de références, le traitement via un export de fichiers est indispensable afin d’utiliser un outil de TAO qui identifie les répétitions et permette de ne pas traiter X fois le même élément de contenu. Si vous imposez un travail en ligne sur une interface spécifique non prévue pour la traduction, cela signifie que le travail devra être répété autant de fois que nécessaire donc surcroît de temps et de coût. A l’inverse, exporter des emails dont l’en-tête et le footer sont toujours les mêmes alors qu’il n’y a que quelques lignes à traiter dans un back-office serait contre-productif : en plus des répétitions et d’un format potentiellement complexe à gérer, il vous faudra ajouter du temps d’intégration en interne (où des coûts de prestation en externe) là où votre agence de traduction peut vous proposer un travail en ligne « tout en un ».
4. Bien choisir son prestataire
La clef du succès ! Un bon prestataire se préoccupera de votre intérêt tout autant que de la perspective d’une nouvelle référence client, et cherchera à vous proposer une prestation au meilleur rapport qualité-prix. Si vous recevez un devis pour l’intégralité de votre site e-commerce sans que l’on ne vous pose aucune question, c’est en général mauvais signe ! Chez Trad Online, nous prenons le temps d’analyser avec vous votre demande – par exemple, nous avons pu aider une plateforme de vente de vêtements en ligne à refaire un export plus fin des contenus à traduire, en les alertant sur le fait que l’intégralité de leur back-office de gestion et des campagnes marketing datées de plusieurs années faisaient partie des contenus transmis. Soit une diminution de plus de 30% du volume final ! Un bon prestataire aura de bons outils à disposition et de bons traducteurs également – ne sous-estimez pas les dégâts causés par une traduction bâclée par souci d’économie, et faites le choix de la qualité : vous n’aurez pas à réinvestir un nouveau budget dans des corrections, et ne ferez pas fuir vos clients !
Nous conseillons à quiconque envisage de traduire son site e-commerce de nous contacter : notre équipe sera à même de vous expliquer ce processus plus en détail.