En BtoB ou en BtoC, de nos jours, le comportement des consommateurs évolue au rythme des avancées technologiques. De façon à s’adapter en continu à ces changements, les services de technologies comme Google ou les DSI misent sur le développement agile. Des méthodes flexibles centrées sur les clients, utilisées en informatique, en marketing et peu à peu en traduction.
Origines et évolutions du développement agile
Conçu au début des années 90 pour les logiciels informatiques, le développement agile conceptualise, façonne et gère l’ensemble d’un programme. Contrairement aux méthodes traditionnelles jugées trop rigides, lentes ou facilement obsolètes, le développement agile place le client au centre d’un projet afin de s’adapter rapidement aux changements. Ainsi, la méthode agile la plus utilisée, Scrum, se caractérise par des itérations courtes appelées « sprints ». Elle se compose d’un product owner ou directeur de produit, d’un scrum master ou chef de projet et d’une équipe opérationnelle auto-organisée pour faciliter la coordination et l’optimisation d’un projet.
D’autres méthodes de développement agile, comme l’Extrême Programming, permettent une réduction des coûts de changements grâce à la mise en place de principes, de valeurs de référence et de tests. Modifiables à tout moment, les coûts post-projet sont donc moins importants. Le Rationnal Unified Process (RUP) mêle méthodes traditionnelles et agiles. Enfin, les méthodes basées sur les fonctionnalités (FDD) facilitent la mise en place de campagnes itératives et incrémentales.
Aujourd’hui, le développement agile a dépassé les frontières des projets informatiques et a trouvé une place de choix dans le monde de l’entreprise, en particulier dans le domaine du marketing. Le processus s’articule autour de la communication alliant collaboration client, transparence et partage de savoirs. Associé au monde du digital et au développement agile, le marketing agile propose un déploiement instantané des actions avec une logique de tests et d’analyse de résultats à faible coût. Il s’oppose ainsi au marketing traditionnel qui, une fois planifié, ne peut être modifié (campagnes audiovisuelles, print….).
Et la traduction dans tout ça ?
Générateur d’actions proactives et novatrices, le développement agile répond avec précision aux attentes et aux besoins d’un public cible. Appliqué à la traduction, celui-ci permet un rendement plus important et plus flexible avec la production de contenus évolutifs analysables en temps réel. Les limites du modèle original en cascade disparaissent et les projets de traduction rentables sur le long terme laissent place à une traduction agile, mieux organisée et aux performances immédiates. Grâce à son système de gestion de projets basé sur des méthodes lean comme Kanban, la traduction agile encourage aussi le travail en équipe entre traducteurs, éditeurs et relecteurs.
Idéale pour des besoins limités et récurrents, la traduction agile s’applique à des documents de types marketing, publicitaire ou technique. Malgré un nombre de mots limités par projet (allant jusqu’à 5000 mots), la traduction agile offre en un rien de temps et à faible coût un contenu à la fois aéré et adaptable. Combiné aux technologies intelligentes et aux clients comme source principale d’inspiration, le développement agile apparaît ainsi comme LA solution innovante pour rester leader sur le marché.