Une fois n’est pas coutume dans notre métier, mais cette fois-ci, nous souhaitons vous faire part d’une expérience vécue par notre équipe commerciale très récemment.
Nous avons reçu un « appel d’offres » de la part d’une PME industrielle, qui souhaitait faire un document technique (portant sur une thermoformeuse) vers l’anglais et l’espagnol. Aucun extrait du texte à traduire n’était proposé, ni d’indication sur les détails concrets de la traduction à réaliser (mise en page à respecter ou traduction simple, création d’un glossaire pour capitaliser sur la traduction, document pour diffusion ou information interne, etc).
La SFT, l’une des organisations professionnelles de la traduction en France, et une autorité en matière de traduction, a déterminé, dans son « guide de l’achat de traduction », que le fait de pouvoir auditer le texte source à traduire est un critère fondamental pour pouvoir établir un devis et s’engager sur un délai et un prix. En effet, donner un devis sur une traduction à réaliser sans voir le texte à traduire revient à accepter de repeindre une maison sans en connaître le nombre de pièces ni sa surface, c’est s’engager à naviguer « à vue ».
Notre réaction immédiate a été de demander ces informations au client, en lui expliquant pourquoi transmettre ces informations aux prestataires lui permettrait de choisir son prestataire :
– à niveau de prestation égal
– en ne prenant pas le risque de sélectionner un prestataire potentiellement non professionnel (qui s’engage sans savoir ce qu’on lui demande doit nécessairement jouer sur le facteur qualité de sa prestation)
Le client n’a jamais pris la peine de nous répondre.
Aujourd’hui, nous avons eu le retour suivant : « vous n’avez pas été retenu, mais nous ne manquerons pas de faire appel à vos services prochainement. » Dommage, nous serons intéressés de voir le résultat de la traduction.