Hello Marina, peux-tu nous expliquer ton parcours professionnel de traductrice ?
Salut ! Oui, bien-sûr.
J’ai commencé mon parcours professionnel de traductrice deux ans après avoir fini mes études. J’ai travaillé comme traducteur freelance pour une agence de ma ville, Grenade, et en 2014, j’ai été engagée par TradOnline, pour qui je fournis, entre autres, des services de traduction vers l’espagnol depuis l’anglais et le français. J’ai réalisé différentes demandes pour divers secteurs, tels que tourisme, marketing, technique, légal ou encore religion. Grâce à cette agence, j’ai aussi eu l’opportunité de co-traduire un livre.
Quels outils de TAO as-tu l’habitude d’utiliser pour ton travail ?
Au début, je me servais de Trados, dont j’ai appris l’usage à la faculté. Après, j’ai commencé à utiliser MemoQ, outil très semblable au premier mais qui a d’autres avantages : comme son interface utilisateur simple et intuitive et la prévisualisation du texte cible (une fonctionnalité très utile pour comprendre la structure du texte). J’apprécie aussi le fait de pouvoir travailler ‘en ligne’ (dans le cadre d’une collaboration avec une agence) : en me connectant au serveur avec mes identifiants, je peux accéder aux mémoires de traduction et aux glossaires sans avoir besoin de les télécharger sur mon ordinateur. J’aimerais également souligner la réactivité du service client, qui propose dans les plus brefs délais la solution aux possibles doutes ou problèmes rencontrés lors de l’utilisation de cet outil.
Quel est l’intérêt pour toi d’utiliser un tel outil ?
Avec un outil de TAO, le traducteur gagne du temps et peut garantir une cohérence terminologique et rédactionnelle dans son texte cible.
Quel est l’apport de la mémoire de traduction pour un(e) traducteur(trice) ?
C’est un grand apport. Une mémoire de traduction aide le traducteur à connaître quels termes ou expressions utiliser, à garder une cohérence textuelle et à augmenter sa productivité. Ne pas avoir à réécrire des mots ou phrases qui sont déjà apparus dans le texte à traduire, c’est d’une utilité énorme.
L’utilises-tu pour chaque projet de traduction ?
Pas pour tous. Les outils TAO sont adaptés pour des projets plutôt techniques où il y a des termes ou segments récurrents. Pour des textes à contenu littéraire ou marketing, où la créativité et la richesse lexicale jouent un rôle essentiel, ce type d’outils n’apporte aucune valeur ajoutée.
Donc, pour des textes techniques, légaux, économiques, médicaux et pour la localisation des sites web, c’est une ressource à prendre absolument en compte. Pour ces derniers, on peut appliquer des filtres pour que les codes n’apparaissent pas et que l’on puisse traduire seulement le contenu.
Quel conseil peux-tu donner à un client qui souhaite créer une mémoire de traduction ?
Je l’orienterais sur les types de mots ou structures à inclure dans la mémoire et l’emplacement à partir duquel les extraire (titres, tables…). Je lui demanderais aussi les mots ou termes les plus utilisés dans les documents de l’entreprise et s’il a des glossaires déjà créés, par exemple. Pour finir, j’insisterais sur les avantages d’une mémoire de traduction par rapport à la qualité et au prix du travail.
Merci beaucoup Marina et à bientôt !