Traduction de sites internet – Partage d’expérience
Sur l’année 2011, l’équipe de Trad Online a été amenée à gérer plusieurs projets de traduction de sites web. Voici un petit retour d’expérience pour nos clients et futurs clients qui souhaitent se lancer !
Aussi, avant de vous lancer à la conquête du monde, et même si cela paraît évident, la première question à se poser est : que traduire ?
1 – Les contenus texte « classiques »
Nous parlons ici des textes qui s’affichent en clair sur les pages de votre site. Sachant qu’un devis de traduction est généralement calculé sur une base du nombre de mots sources, et comme il est particulièrement laborieux de compter tous les mots de chaque page d’un site (c’est parfois impossible car certaines pages ne s’affichent que de manière dynamique), nous aurons quasiment toujours besoin d’une extraction des textes à traduire. Cette extraction servira de base pour évaluer le coût et la durée du travail.
Note 1 : une extraction ne veut pas dire un fichier .zip contenant 150 fichiers .html, mais un ou plusieurs documents contenant l’ensemble des textes à traduire.
Note 2 : nous pouvons nous charger de l’extraction, dans certains cas.
2 – Les métadonnées
Votre site comporte forcément un certain nombre d’éléments de texte qui se trouvent dans le code source : des titres (balises ALT), des URLs en clair, des balises meta (description, mots-clés, etc). Si vous souhaitez faire traduire ces éléments, il faudra le préciser en amont. Dans le cas de ces éléments, il faut être particulièrement attentif car il ne faut pas perdre de vue l’objectif de référencement : les termes doivent être pour cela soigneusement choisis. Dans le cas des URLs, il faut également être très prudent car l’architecture du site en dépend donc tout changement peut briser un lien.
Note : pour des besoins de SEO, nous pouvons grace à nos équipes spécialistes des langues, vous aider dans la détection des meilleurs mots clés pour un pays donné. Analyse linguistique (synonymes, expressions exactes, expressions larges, etc.) mais aussi, analyse statistique d’occurrences.
3 – Les images
Certaines images contiennent parfois du texte, et rares sont les CMS qui permettent de les éditer directement en ligne (il faudrait pour cela que l’image ait été construite en utilisant le CMS lui-même). Ces images peuvent correspondre à un slogan, un tableau, un graphique, etc. Si vous choisissez de les faire traduire, cela signifie donc que ceux-ci devront être isolés du reste et traités à part. Vous pouvez aussi nous confier les versions modifiables de ces images, afin de vous éviter l’intégration des textes traduits.
Note 1 : n’oubliez pas non plus, surtout dans le cas de sites de e-commerce, de faire traduire les balises « alt » de vos images (cf point 3 ci-dessus). Une balise précieuse pour le référencement naturel (mais pas uniquement).
Note 2 : si vous ambitionnez l’international dès la création de votre site, il est préférable de ne pas intégrer de textes sur vos images (avec un calque Photoshop par exemple), car le coût de traduction – par les manipulations que cela entraîne – est relativement élevé.
4 – Les fichiers associés
Parfois des fichiers sont hébergés sur le site et proposés aux visiteurs : une brochure, une invitation à un événement, un coupon de réduction, un guide d’utilisation, les exemples sont nombreux. Selon les cas, il faudra déterminer si ceux-ci doivent être traduits.
Note : les plus importants d’entre eux peut-être, les CGV, CGU et mentions légales. Un traducteur spécifique (avec une spécialité juridique) sera mobilisé pour ces documents. Une question que vous devez vous poser : adaptation locale ou pas ?
5 – Les contenus dynamiques
Avez-vous un blog, ou des actualités qui sont mises à jour régulièrement ? Lorsque vous envisagez la traduction de votre site, il est toujours intéressant de voir sur le long terme et essayer d’anticiper les besoins à venir. Dans le cas de contenus amenés à évoluer fréquemment, un forfait traduction peut être proposé à un tarif compétitif, permettant ainsi d’avoir une interface entièrement traduite en incluant les contenus les plus récents !
Note 1 : les contenus « fixes » de votre site doivent être à l’image de votre offre. Ce sont des éléments majeurs de réassurance de vos clients, ce qu’ils vont voir en premier… Ne négligez pas la qualité de ces contenus, et de leur traduction. Nous mettons en place un processus de traduction ET de relecture par un second traducteur pour ces contenus clés.
Note 2 : les contenus dynamiques ont des durées de vie souvent très faibles. Actualités chaudes, promotions à durée limitée, etc. Nous proposons donc à nos clients qui souhaitent optimiser leur investissement d’opter pour une traduction simple (sans relecture par un second traducteur). Une très bonne qualité, mais en se permettant ici ou là, un espace ou une majuscule manquante.
Petite boutade : si vous ambitionnez de traduire votre site en Chinois, n’oubliez pas de vous organiser pour lire, comprendre et répondre aux mails des internautes chinois… rédigés dans leur langue natale 😉
En complément de lecture, un de nos articles : « traduire son site de e-commerce » et le post « Internationalisation des sites de e-commerce« .