Il existe aujourd’hui de nombreux programmes permettant de partir faire un volontariat à l’international. Certains critères comme votre âge, votre situation actuelle, vos motivations et le temps que vous souhaitez y consacrer pourront vous permettre de choisir vers lequel vous orienter. Le Service volontaire européen (SVE), le Volontariat international en entreprise (VIE), le Volontariat de solidarité internationale (VSI), les chantiers internationaux et le Wwoofing ne sont que quelques exemples car la liste est longue ! Sans être exhaustif sur la préparation d’un tel projet, voici quelques astuces qui vous aideront peut-être si vous souhaitez vous lancer.
1 – Réfléchissez à vos motivations
Le volontariat n’est ni un stage, ni un séjour linguistique, ni une mission humanitaire. Il s’agit d’un réel investissement personnel au sein d’une organisation, d’une association locale, etc. Vous devrez donc, en amont, réfléchir à ce qui vous motive à partir : vous sentir utile, participer à un projet solidaire, acquérir de nouvelles compétences utiles à votre développement professionnel et personnel, découvrir une langue et une culture, vous ouvrir sur le monde… Pensez tout d’abord à vos passions, aux valeurs qui vous animent, ensuite à ce que cette expérience pourra apporter à votre carrière et à vos projets de vie.
2 – Préparez-vous au moins 6 mois à l’avance
Selon le type de volontariat, les démarches administratives et processus d’inscriptions peuvent prendre du temps. N’hésitez pas à commencer à vous renseigner plusieurs mois à l’avance. Ces quelques mois vous permettront non seulement de gérer le côté administratif en toute tranquillité, mais également de terminer votre activité actuelle (études, contrat, etc.), de faire quelques économies, de mûrir votre projet et de prendre le temps de vous renseigner sur votre pays de destination.
3 – Pensez aux domaines qui vous motivent
Quelle que soit votre expérience passée, vous pourrez intervenir dans un domaine que vous connaissez déjà, qui vous tient à cœur ou qui vous est totalement étranger et que vous souhaitez découvrir. Les domaines sont variés et il y en a pour tous les goûts : protection de l’environnement et du patrimoine, éducation, art et culture, écologie, santé, sports, informations et médias, luttes contre les discriminations, etc. Si certains programmes exigent de l’expérience, d’autres ne requièrent ni diplôme ni expérience et mettent justement l’accent sur la découverte d’un secteur.
4 – Rencontrez d’anciens volontaires
Outre le site internet dédié au volontariat que vous souhaitez réaliser, n’hésitez pas à vous rendre au Centre information jeunesse le plus proche de chez vous : les professionnels pourront vous renseigner et vous apporter des informations précieuses. De plus, ces centres organisent régulièrement des soirées témoignages ou rencontres avec d’anciens volontaires. Vous pouvez également consulter des blogs ou vidéos pour collecter le plus de conseils possibles, tout en sachant que chaque expérience est unique !
5 – Prévoyez un budget
Même si certains types de volontariats, comme le SVE, sont quasiment gratuits pour le volontaire, d’autres ne prennent en charge aucun frais. Dans tous les cas, il sera nécessaire de prévoir de quoi subvenir à vos besoins une fois sur place (nourriture, loisirs…). Renseignez-vous sur le coût de la vie de votre pays de destination pour ne pas être surpris(e) lors de votre arrivée. Les quelques mois de préparation vous laisseront ainsi du temps pour mettre de l’argent de côté.
6 – Renseignez-vous le plus possible sur le pays de destination
La plupart des volontariats proposent de longs séjours, d’une durée de 6 mois à 2 ans. Une fois sur place, vous serez intégré(e) à une équipe locale et immédiatement immergé(e) dans une nouvelle culture, un nouveau rythme de travail et de vie. Une préparation préalable est donc primordiale. Tout d’abord, pour éviter tout quiproquo, renseignez-vous sur l’histoire et la géographie de votre pays de destination. Ensuite, informez-vous sur la culture, les habitudes culinaires et la langue de vos hôtes car, même s’il ne s’agit pas d’être un expert en arrivant, votre intégration sera d’autant plus facile si vous montrez quelques connaissances de base. Vos nouveaux collègues ou colocataires seront ravis de voir que vous vous êtes intéressé(e) à leur pays et vous éviterez ainsi un choc culturel trop important.
Bonne chance !
Charlotte – SVE en Finlande en 2008 – 2009.